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Lancement du processus de préparation du nouveau cadre Partenariat Pays (CPP) entre le Gouvernement du Burundi et le Groupe de la Banque Mondiale.

Le vendredi 31 janvier 2025, a eu lieu le lancement du processus de préparation du nouveau Cadre Partenariat Pays (CPP) entre le Gouvernement du Burundi et le Groupe de la Banque Mondiale couvrant la période 2024-2029. Cet évènement a été rehaussé par la présence de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre. Le partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et la République du Burundi est encadré par un Cadre de Partenariat Pays, généralement établi sur une période de quatre à six ans et est aligné sur les priorités nationales.
L’objectif était de se convenir avec toutes les parties prenantes des résultats obtenus depuis les six (6) dernières années avec la mise en œuvre du Cadre de Partenariat Pays 2019-2024, et d’examiner les domaines prioritaires d’intervention et des thèmes transversaux qui doivent bénéficier de l’appui du Groupe de la Banque mondiale dans le cadre du nouveau CPP pour la période 2024-2029. A cet effet, il s’agissait d’un cadre idéal de discuter sur les réalisations déjà acquises et les perspectives d’un nouveau cadre de Partenariat Pays avec le Groupe de la Banque mondiale. Le nouveau Cadre de Partenariat Pays (CPP) 2024-2029 arrive au moment où le Burundi se positionne sur une vision d’émergence et de développement, avec un vaste processus de réformes économiques et sociales destinées à booster la croissance économique et l’intégration régionale. A ce titre, le nouveau CPP sera conçu en alignement à tous les outils nationaux de planification en vigueur, notamment : I. la vision Burundi 2040-2060 ; II. le Plan National de Développent révisé « PND 2018-2027 », III. le Programme National de Capitalisation de la Paix ; IV. les nouvelles priorités du Gouvernement. Des consultations seront par la suite menées suivant les priorités majeures identifiées par le Gouvernement du Burundi notamment : l’amélioration de la productivité agricole et l’introduction de nouvelles techniques de transformation des produits de l’agriculture, la diversification de l’économie pour accroître la production locale afin de promouvoir les exportations d’une part et permettre l’import substitution d’autre part, la transformation structurelle de l’économie, la diversification des opportunités dans les secteurs des services, de l’agriculture commerciale et d’exploitation minière, du tourisme, de la pêche et de l’intégration commerciale régionale.

Rédigé par Lionel IRABISHIKIJE