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CAUCUS AFRICAIN 2021

En date du 4/8/2021, après l’ouverture solennelle du Caucus Africains 2021 par Son Excellence Monsieur le Président de la République du Burundi, les activités ont continué avec des discussions et panels sur les sujets suivants :

1.La Mobilisation des ressources au profit de l’infrastructure numérique dont les panélistes étaient Dr Vera Songwe –Sous-Secrétaire et Secrétaire Exécutif (ECA) ; Dr Rania Al-Mashat-Ministre de la Coopération (EGYPTE) et Mr. Ruud de Mooij- Conseiller chargé de la Mobilisation des Ressources

Sur ce point, les discussions des Gouverneurs Africains à la Banque Mondiale et au Fonds Monétaire International ont abouti à un besoin d’appui supplémentaire des Institutions de Bretton Woods en ce qui concerne :

  • La lutte contre l’évasion fiscale,
  • L’arrêt des flux financiers illicites et
  • Le recouvrement des actifs volés, parallèlement au renforcement des structures financières et institutionnelles des organismes publics générateurs de revenus.
  • Suivi des mécanismes de mobilisation des ressources nationales(MRN)
  • Promotion et soutien d’un système de coopération fiscale internationale plus inclusif, mieux à même d’amener les sociétés, notamment multinationales à acquitter la juste part des taxes dont elles sont redevables
  • Le renforcement des capacités des gouvernements à atténuer les risques que posent les flux financiers illicites résultant de la facturation commerciale frauduleuse par les entreprises qui falsifient délibérément la valeur, la quantité ou la nature des biens et services pour éviter de payer les impôts, profiter des incitations fiscales, échapper aux contrôles des capitaux, ou pour blanchir les capitaux
  • Les efforts de mobilisation d’une épargne privée considérables auprès des investisseurs institutionnels internationaux
  • Les efforts des gouvernements à réduire les risques inhérents aux investissements dans l’infrastructure numérique en se servant des mécanismes de financement les plus susceptibles de présenter un intérêt commercial pour les investisseurs privés
  • Les initiatives de renforcement de la résilience, de la viabilité et débloquer des ressources budgétaires permettant de promouvoir le programme de transformation numérique, et
  • Instituer un mécanisme de conversion de la dette en infrastructures numériques, créer et administrer un Fonds pour l’infrastructure numérique en Afrique dans lequel seraient reversés les paiements annuels effectués pars les pays africains au titre du service de la dette

2.Le Renforcement des Capacités de l’Afrique pour exploiter les possibilités offertes par la numérisation dont les panélistes étaient : Mr Ousmane Diagana : Vice-Président du GBM-Région Afrique de l’Ouest et Central, Mr Aiaze Mitha et Ms Katherine A Foster /Sofie Blakstad

Sur ce point, il a été recommandé aux Institutions de Bretton Woods de :

  • Fournir les services consultatifs et financiers qui aideraient les pays africains à se doter des capacités leur permettant d’engager les réformes nécessaires à la mise en place d’un cadre politique, juridique et règlementaire favorable
  • Proposer aux pays africains des programmes particuliers visant à promouvoir le développement et l’application à grande échelles de solutions numériques et la dématérialisation de la passation des marchés publics, protéger les droits de propriété intellectuelle et les données personnelles, à remédier aux inefficiences et à mettre en place des systèmes d’alerte rapide capables de détecter les risques cybernétiques potentiels
  • Investir dans l’écosystème de l’économie numérique
  • Accompagner les Gouvernements Africains dans leurs efforts pour intégrer l’éducation et l’innovation numériques dans les programmes d’études à tous les niveaux d’éducation
  • S’appuyer sur la Zone de Libre Echange Continentale Africaine et d’autres blocs commerciaux régionaux pour aider les pays à harmoniser leurs politiques, législations et réglementations afin de favoriser l’émergence d’un marché numérique unique et sécurisé en Afrique
  • Intensifier leur appui aux économies africaines pour réduire la fracture numérique sur le continent en favorisant le développement et l’alphabétisation numérique dans le cadre de ses programmes de développement du capital humain
  • Soutenir les dynamiques petites et moyennes entreprises et les écosystèmes des start-up en Afrique et à les aider à s’adapter aux mutations rapides de l’économie numérique
  • Accompagner l’acquisition de compétences numériques qui répondent effectivement à la demande du marché de l’emploi et à aider les entrepreneurs à développer leurs activités et promouvoir la croissance économique
  • Soutenir les efforts concertés engagés par les Etats Africains pour moderniser leurs systèmes fiscaux afin d’introduire une imposition appropriée et équitable de la création de valeur ajoutée dans l’économie numérique.